PRESSE / ACCUSÉ.E


CRITIQUES & ARTICLES

ARTS ET LETTRES
Chronique d’une onde de choc. Tout comme le hashtag #Metoo qui depuis 2017 révolutionne les esprits, le spectacle "ACCUSE.E " se veut être un électrochoc pour
secouer notre société de son indifférence face au viol, une offense capitale. Afin de cesser de mettre systématiquement en doute la parole des femmes, pour dénoncer les prédateurs, pour faire cesser l’impunité des agresseurs.

REGARTS
La pièce de Clémence Baron est un cri indigné face à la justice, combien de temps
encore faudra-t-il attendre pour que la justice rendue soit juste. Les acteurs sont dans un total dénuement face à nous, tout près, sans artifice et ils tirent fort bien leur épingle du jeu. Par une écriture incisive, un jeu dépouillé la compagnie nous entraîne avec force dans un récit que l’on ne peut que prendre en compte et s’insurger alors...

TU PARIS COMBIEN
Clémence Baron et la compagnie de la Baronnerie c’est du génie.
Une mise en scène impeccable et étroitement liée à cette jeune fille victime de viol.
Alors que l’on pense avoir tout dit, tout dénoncer sur les actes de viols et leurs dommages collatéraux, cette pièce est comme une piqûre de rappel indispensable pour nous dire que rien n’est acquis. Les comédiens sont exceptionnels.

JUST FOCUS
Le message d’Accusé.e est très beau et très important : Aux victimes, continuez de vous battre pour pouvoir vivre et non plus survivre. A tous, battez-vous pour rendre la justice plus juste et que le dépôt de plainte pour viol ne soit plus un parcours du
combattant.

TOURS ET CULTURE
Bien construite, la pièce suscite questionnement et révolte. Un projet fort, porté par
une troupe de jeunes comédiens auxquels on ne peut que souhaiter un bel avenir et de
pouvoir porter ce texte le plus largement possible!

BC LE RIDEAU ROUGE
Un sujet crucial
Contre la brutale
Arme génitale,
Aux femmes, fatale,
Car l'homme immoral
En bête anormale,
Détruit quand il râle,
Se croyant vrai mâle,
N'étant qu'animal.

REVUES SPECTACLES
Didactique et sombre, cette pièce marquera les esprits par la profondeur de son
sujet.

CATHY LIT
Une pièce forte, réelle, réaliste qui est un
triste mais vrai reflet de notre réalité.

ISABELLE MATTERA
Merci à Clémence Baron, l'autrice de cette pièce qui nous donne à réfléchir sur "l'injustice de la justice" et qui bien souvent transforme la victime en "accusée". Merci aux comédiens tellement juste.

PARENT ZEN
On se laisse porter par la sincérité des acteurs, on entre nous-même sur scène pour se retrouver au milieu d’un procès pour viol.
Cette pièce est bien loin de ce que j’ai l’habitude de voir, mais j’ai aimé le fait qu’elle dérange, qu’elle questionne et nous pousse dans nos retranchements!
Clémence Baron a tout d’une grande auteure.
Un grand bravo!

AVIGNON A L'UNISSON
Une fois encore Clémence Baron réussit pleinement à nous captiver avec ce magnifique
texte très percutant, des comédiens au sommet de leur art et une mise en scène
dépouillée et pourtant meublée par le texte qui nous transporte dans différents lieux.
Cette pièce est remplie d’une très grande puissance émotionnelle car on est bouleversé et ému lorsqu’on la voit.
Ce petit bijou est un instant suspendu qui nous fait réfléchir sur le monde, la justice ou
l’injustice.

MENILMONTANT VILLAGE
Dès les premières minutes j’ai été embarquée par ce récit à la fois simple, sans fioritures et en même temps plein de sens.
Nous assistons au spectacle effrayant d’un procès aux assises pour viol avec une
victime qui ne s’en est jamais vraiment remise.

THEATOILE
Dans une mise en scène austère de Clément Baal et de Lucas Biscombe, les mots de Clémence Baron résonnent avec une pudeur désarmante et une véracité scintillante. Les acteurs sont époustouflants.
Clémence Baron fait don de sa force fragile à la jeune Louise Leduc, émouvante de dignité. Mathilde Toubeau, est exceptionnelle en mère ravagée par le chagrin.Romane Savoie grandiose dans la peau de la Présidente stricte et rigide, impartiale mais intimidante, devant faire preuve de neutralité malgré ce pouvoir d’acquitter ou de condamner.

LES NOCTAMBULES D'AVIGNON
La mise en scène est très épurée. Seulement deux chaises sur le plateau. Pas de décor à outrance qui nous permettrait de nous échapper. Tout a été pensé pour qu’on reste accrocher au texte. Celui-ci est puissant et percutant. Pas de grande envolée lyrique ou de jeu de mot, ici on raconte la vie, la vraie. La voix off qui se personnalise dans un homme, nous permet de rentrer encore plus profondément dans ce drame qui se joue devant nous. Rarement on aura l’expérience d’aller aussi loin dans une pièce de théâtre.

ZENITUDE PROFONDE
Les excellents comédiens de la Compagnie La Baronnerie que j’avais pu découvrir il y a quelques temps dans Fallacia, ont un jeu toujours aussi juste. Alexis Hubert (Gaspard Valeur) est le faux cul parfait. Sous son apparence de jeune homme « bien sous tous rapports » se cache un violeur cynique. Et quant à Clémence Baron – dont les talents de comédienne ne sont plus à démontrer – elle incarne à la perfection une Louise Deluc d’une grande dignité qui parvient à garder le cap…